Le journal des psychologues suisses PSYCHOSCOPE nous a demandé à mes confrères Svéa Nielsen, ethnopsychologue et Michaël Ljuslin, médecin aux HUG, de rédiger un article sur la posture en psychothérapie assistée par les états non-ordinaires de conscience. Intégré dans un dossier sur les nouvelles possibilités qu’offre la médecine psychédélique, nous y abordons l’intérêt de cette démarche pour les syndromes anxio-dépressifs, les états de stress post-traumatique, les addictions, ainsi que dans des situations de mort et/ou deuil. Ce type d’accompagnement permet aux patient-e-s de :

  • sentir un élargissement de leur conscience en même temps qu’un apaisement physique et émotionnel
  • développer leur propre créativité pour dépasser des situations traumatiques
  • recruter des forces de résilience et de réparation
  • renforcer leur engagement dans un processus d’auto-guérison
 
A partir d’une interview que j’ai donnée à Psychologie Magazine tout comme mes collègues Myriam Beaugendre et Olivier Chambon, cet article présente notamment  mes 3 façons de travailler un rêve :
Comme une projection de la difficulté vécue à travers tous les personnages et éléments du rêve
Comme une scénarisation de ce que patient n’arrive pas à dire au thérapeute
Comme une invitation à poursuivre le rêve en état de conscience élargie grâce au tambour chamanique pour obtenir de nouveaux messages